Ce n'était (pas) qu'un rêve...

Salut tout le monde, j'espère que vous allez bien ! Je m'excuse de cette longue absence sur ce blog, car je n'ai pas consacré mon temps à l'écriture ces derniers mois, car j'étais un peu occupée entre les vacances, la flemme et mon orientation scolaire. Mais j'ai profité de ces vacances et j'espère que vous aussi ! J'ai été tellement inspirée d'écrire ces derniers temps à cause de mes lectures. En ce moment je lis des livres de romance et je trouve que les sentiments des personnages sont extrêmement bien décrits et détaillés (je comprends maintenant pourquoi il est préférable de lire un livre plutôt que de regarder son film).
Enfin bref, j'ai décidé d'écrire une petite histoire style fin douloureuse d'une histoire d'amour donc dites moi ce que vous en pensez ! Cette fois-ci je vais décrire les sentiments d'un garçon qui a perdu son être bien-aimé car dans la plupart des livres, on ne nous décrit pas vraiment ce qu'un garçon peut ressentir face à un événement tragique. C'est souvent décrit du point de vue d'une fille et je voulais essayer parce que j'ai eu une bouffée d'inspiration qui a disparu depuis je ne sais combien de mois. Je ne vais pas mettre d'images pour illustrer mes propos cette fois-ci, car c'est mieux que vous imaginez et que vous vous créez votre propre "film".
Et mettez cette musique en fond pendant que vous lisez, je trouve qu'elle colle trop bien avec le texte (c'est celle qui m'a inspiré).
Trêve de balivernes.
C'est parti...C'était un soir comme les autres, du moindre pas exactement. Le ciel semblait encore plus sombre, la lune était cachée par cette épaisseur de brouillard qui l'empêchait de briller comme elle le devait. Il se tenait debout à sa fenêtre, laissant son visage brûlant embrasser l'air glacial de l'extérieur. Ses joues étaient pourpres et ses yeux à moitié plissés. On pourrait croire qu'il était ivre en le regardant, il ne lui manquait qu'une bouteille d'Heineken à la main et le tour était joué. Mais il n'avait pas une goutte d'alcool dans son sang. Il se sentait vide. Il n'avait plus que ses yeux pour pleurer, incapable de prononcer un mot. C'est comme si elle lui avait pris la parole avant de rejoindre les étoiles. Étoiles qu'il ne voyait pas ce soir-là. Il ne lui restait que ces souvenirs, réchauffant son cœur de pierre comme du magma en fusion. Son chat se blottit contre ses jambes ternes et minces à cause de l'air réfrigérant qui se glissait dans la pièce. Il ferma la fenêtre avec le peu de forces qui lui restaient et se laissa glisser contre le mur tout en scrutant la peinture qu'il avait fait d'elle accrochée sur le mur opposé. Son cœur se serra à la vue de son visage, il en examina chaque détail, chacun de ses traits et les retraçait de son doigt affaibli comme s'il espérait qu'en faisant cela, elle allait réapparaître. Son chat se recroquevilla sur lui, ce dernier avait compris le terrible désespoir qui habitait son maître, malgré son instinct d'animal, et chercha à lui donner une once de cette affection qu'il ne pouvait malheureusement pas combler à lui seul. Il laissa sa main tomber sur son chat et les premiers sanglots éclatèrent. Il avait cette sorte de "boule" dans la gorge qui l' empêchait de respirer correctement. Il n'avait jamais pleuré, et pas même à son enterrement.
Pour lui, l'idée qu'elle le quitte alors qu'ils s'étaient jurés de s'aimer jusqu'à la mort était irréelle. Quel mauvais cauchemar ! Mais hélas, c'était la terrible réalité qu'il n'arrivait pas à confronter. Mais son corps ne pouvait pas retenir tout cet océan de larmes qui flottait à l'intérieur de lui, il était arrivé à saturation. Il avait compris qu'il ne la reverrait plus jamais sauf dans l'au-delà. Il cajola son chat en espérant qu'à la place de cette boule de poils qui se tenait sur ses cuisses se trouvait la chevelure ombrée de sa bien-aimée. Ses yeux devinrent rouges, il souffrait mais ne laissait rien paraître. Personne ne pourrait comprendre le terrible combat qu'il menait dans son for intérieur, pas même le plus clairvoyant des philosophes.
Il ne mangeait plus, ne dormait plus et espérait juste entendre l'alarme de son réveil pour qu'il se dise que ce n'était qu'un cauchemar. Son appartement était plongé dans un silence assourdissant, on pouvait même entendre les battements de son cœur, retentissants telle une horloge et se faisant de plus en plus irréguliers. Il ne supportait pas son absence, il repassa en boucle les moments passés avec elle et ce fut pour lui la pire des souffrances. Ses paupières devinrent de plus en plus lourdes, la faiblesse de son muscle orbiculaire ne suffisait plus pour les maintenir ouvertes. Sa dernière larme coula comme un lent et paisible ruisseau se déversant le long de sa joue avant d'atteindre son chat. Il ferma les yeux et plongea dans un sommeil profond, toujours assis sur le carrelage congelé avec pour seule source de chaleur, ce qui lui restait de cher à ses yeux, ce félin.
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Il ouvrait petit à petit avec beaucoup de difficultés ses yeux mais parvient à distinguer cette lueur du soleil levant qui se glissait par sa fenêtre. Quand il ouvrit complètement ses yeux il n'en croyait pas. Elle se tenait là devant lui, le regardant avec tendresse et tristesse à la fois. Ses yeux mielleux paraissaient encore plus doux à la lumière, ce qui lui suffisait pour éprouver chez lui ce sentiment de réconfort. Il sentit son cœur
se réchauffer et se tint la poitrine de peur de laisser son cœur
s'échapper tellement ce dernier battait. L'émotion de la voir se tenir devant lui, lui sourire, le prit. Les larmes aux yeux, il parvint à se lever difficilement. Il rassemblait toutes ses forces pour aller l'enlacer et tituba jusqu'à se tenir devant elle. Mais au moment où il voulait la prendre dans ses bras, elle disparu, ne laissant aucune trace de son passage derrière elle. Elle s'était dissipée comme une fumée de brouillard. Ce n'était qu'un rêve...
Désemparé et troublé de ce qui lui venait d'arriver il s'assit par terre, la tête dans les mains, les coudes sur les genoux, lorsqu'il sentit un petit poids sur son doigt, le même qui avait tracé la veille les traits du visage de sa tendre dulcinée. Il sortit la tête de la cachette qu'il avait créée avec son corps et vit que c'était en fait un papillon qui s'accrochait à son doigt. Il l'observa longtemps, admira sa belle couleur dorée et étincelante au soleil. Puis, il se rappela de cette discussion qu'il avait eue avec elle avant que la maladie ne l'emporte. "Si un jour je devais mourir, je me réincarnerai en papillon". Il se rappela de ce petit pincement au cœur qu'il avait eu à l'hôpital, après avoir entendu ses dires. Cet insecte si beau, si sensible et si attachant ne pouvait que mieux la représenter. Il sortit de ses pensées et continua de contempler ce captivant et éblouissant papillon qui ne voulait pas détacher ses pattes de son doigt, tantôt robuste, tantôt faible. Il sentit parcourir une force qu'il ne saurait expliquer, qui prenait source dans son doigt et s'étendait dans tout son corps. Le petit papillon semblait vouloir lui sauver la vie et le sortir de sa désolation. Elle était là, près de lui. Ses yeux devinrent à nouveau humides lorsqu'il comprit. Une goutte tomba sur le papillon qui s'illumina encore plus qu'il ne l'était. Elle veillait sur lui, même s'il ne pouvait pas la voir. Elle était, pour lui, une lueur d'espoir.
Voilà ! J'espère que ça vous a plus ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez c'est la première fois que je fais ça, et si vous voulez que je continue d'écrire de petites histoires comme ça !
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